Forêt de bambous, Nord-Vietnam
Les plantes anti-inflammatoires majeures:
L’harpagophytum, le curcuma, le poivre, le cassis, la reine des prés, le saule, le baobab, l’ananas, la prêle, le bambou, l’ortie.
Définition de l’inflammation:
- C’est l’ensemble des réactions locales qui se produisent dans l’organisme en réponse à l’agression d’agents physiques, chimiques ou bactériens. Les signes cliniques sont rougeur, chaleur, douleur et tuméfaction.
- Cette réaction inflammatoire peut toucher toutes les parties du corps, elle est surtout développée au niveau de la peau.
- C’est là qu’intervient le système immunitaire avec la mise en action de tout un processus complexe, biologique et cellulaire: mobilisation de plusieurs millions de globules blancs: cellules bien spécifiques et organisées dont la mission consiste à capturer, puis à éliminer les pathogènes indésirables afin de retrouver l’état initial.
Pour aider l’organisme à lutter contre l’inflammation, les médecins ont recours à des médicaments anti-inflammatoires de synthèse dont le but est de préserver l’articulation et d’éviter les lésions irréversibles. Ils sont de 2 types:
♦ Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) agissant sur la phase initiale de l’inflammation, sont les dérivés salicylés comme l’aspirine, l’ibuprofène…, ils sont analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires.
♦ Les AIS (anti-inflammatoires stéroïdiens), sont des dérivés de la cortisone, qui ont une action sur le métabolisme protidique et glucidique.
En cas de traitement prolongé, ces deux types d’anti-inflammatoires ont des effets secondaires spécifiques que n’ont pas les plantes anti-inflammatoires.
Dans de nombreux cas, l’utilisation des plantes anti-inflammatoires peut s’avérer très utile en traitement mixte, phytothérapie/médicament de synthèse, pendant la phase aiguë, et permet de diminuer la dose de médicaments de synthèse, afin d’éviter les effets secondaires (ulcère à l’estomac…). Dans certains cas, l’utilisation des plantes permet de se substituer aux anti-inflammatoires de synthèse.
- Certaines plantes sont anti-inflammatoires, elles combattent l’inflammation liée à une infection, à des rhumatismes, à de l’arthrose, à de l’arthrite….
- D’autres plantes sont analgésiques, elles suppriment ou atténuent la douleur en agissant sur les symptômes et non sur les causes.
- Et d’autres plantes possèdent les deux activités ci-dessus.
- D’autres peuvent aussi améliorer la mobilité et prévenir la récidive, grâce à leur richesse en minéraux, en particulier la silice (la prêle, le bambou, l’ortie…)
♦ Description des plantes calmant la douleur et des plantes anti-inflammatoires majeures:
L’harpagophytum, le curcuma, le poivre, le cassis, la reine des prés, le baobab, l’ananas et le saule.
♦ La griffe du diable, harpagophyton, Harpagophytum procumbens, famille: Pédaliacées
♦ Le curcuma, le poivre, le cassis, la reine des prés, le baobab, et l’ananas
♦ Le saule, Salix alba, famille: Salicacées
Les parties utilisées: l’écorce de tige et les chatons.
Principes actifs:
- Des dérivés salicylés: salicoside, salicine.
- Des tanins (astringents).
Les propriétés: anti-inflammatoire, anti-rhumatismale, analgésique et fébrifuge.
Indications: états douloureux, rhumatismes, fièvre et grippe.
Usages:
- L’écorce, récoltée en mars, est coupée. Elle est utilisée en décoction, elle est aussi employée sous forme de teinture, de gélules en poudre, ou d’extraits fluides.
- Les chatons, récoltés en mai, s’utilisent en infusion.
Très bonne association: le saule, l’harpagophyton et le cassis, trois plantes anti-inflammatoires.
Contre-indications: allergies aux salicylates, en cas d’ulcère gastro-duodénal. À forte dose, l’écorce de saule peut entraîner des nausées et des diarrhées.
♦ Description des plantes reminéralisantes:
La prêle, le bambou, l’ortie, la spiruline…
Conseils diététiques:
Pour limiter les états inflammatoires, il est important de:
- Limiter ou supprimer les aliments acidifiants comme les sucres raffinés, les viandes, les charcuteries, les excès de laitage, les acides gras saturés et les produits industriels.
- Augmenter les apports en fruits, légumes, épices, riches en anti-oxydants protecteurs et préférer les bons acides gras (oméga-3) comme l’huile de noix, l’huile de lin, l’huile de colza, l’huile d’olive…
- S’hydrater suffisamment en buvant de l’eau ou des tisanes.
- Ne pas manquer de vitamine D3, indispensable au bon fonctionnement de notre système ostéo-articulaire.
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